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Co-incidence

12 novembre 2012

entre dans la hutte assis toi bois la mixture

entre dans la hutte

assis toi

bois la mixture

ferme les yeux

sois tranquille

ecoute

ecoute mieux

respire 

ecoute les chants

laisse ton coeur

battre au rythme

du tambour

ferme les yeux sans crainte

tu vas t'envoler

tu t'envoles

vois 

existe

air

tu es

tu n'es plus

autre

ailleurs

le ciel

te regarde

toutes les constellations 

sultanes leurs longs cils

te font basculer dans l'immensité

tu es 

au travers de ce que tu penses

être en et en deça de toi 

lecture aveugle naive 

tu mets le doigt sur un relief

ou tumeur psychique ?

zoo de malheur, je pèle et tourne en rond dedans

dissolution de la cage 

renversement / tangente / ça alors

délire total oui. ou pas. 

 

J'entends quelque chose. Eboulement. Ca vient du flan de la montagne, en face. Quelquechose gratte. Je m'accroupis et scrupte.

Je ne vois rien de loin. La lune est une étoile de mer tchernobylée et les réverbères des chardons. Zigzag des lumières dans l'eau.

Il y a une bête. 

J'entends des pas. Les garçons reviennent me chercher. 

Milan me donne une fleur qu'il a cueilli. Il ne faut pas que je désire Milan. Mais c'est trop tard.

 

 

 

 

 

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6 novembre 2012

( Jeux de mots car tu aimes jouer à ça. )

( Jeux de mots car tu aimes jouer à ça. )

 

Ephémère . Effet mère . Hé ! fait mère. Hais fée mer. 

Performe, performance . Perds forme  Père forme Performe ! Père-fort-mance.

L'haie-thymol-eau-gît démo. Lave héritée.

 

 

 

 

 

 

 

6 novembre 2012

Musique de fond... Solumun Et Juana Molina...

Musique de fond...

Solumun Et Juana Molina... Explicit Day----------------------------------- =>>>  

Je me mets à nue, viens dans mes profonds heurts.

(Erkk)

Il n'y a que toi qui connaisse l'adresse de cette instance virtuelle. 

Cet espace si tu l'acceptes, t'es dédié, à l'image d'une divinité je déposerai ici pour toi prières, confessions, et holocaustes. 

Comme une chatte aimante je t'offrirais des oiseaux et des lézards. Qui sait. Un jour peut-être...malgré qu'il soit l'heure, tu ne me mettras pas dehors... Et tu me caresseras en retenant ton souffle. (Oh mais.)

Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la tige

Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse

Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage

Tu dis que tu m'aimes, et moi j'ai peur. 

(de je ne sais plus qui?)

Et bien ça, ça n'est pas ça. 

 
Musique de fond.. 

75 min minimal techno / tech house dj mix 2011 2012 mix de illhorsse sur youtube

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vague flot qui m'emporte, j'ai atteint les cieux 

je survole la terre

le ventre sur les nuages dans un vent tiède 

mousson des âmes je navigue à travers l'éther 

cosmique essence j'atteinds l'idéal de plénitude

je regarde à travers l'entrebaîllement du monde                                   mais.

il me faut de la lumière 

je ferme les yeux                                                        et je vois.

qu'y a t il dans ton noir quand tu fermais les yeux

gravement pendant les séances

tu ne voulais pas me voir ? 

 

                                             défaire les noeuds

 

qui me retiennent                                                          à ce que je suis quand bien même 

                      

                                      de tout ce que je peux croire

 

 

 

 

 

 

 

 

Tu me faisais l'amour en me disant je t'aime et tu pleurais. Tu ne savais que le bien. 

Toi géant, avec de grands bras forts et ton oeil de renard, tu étais un chaman toi aussi. Tu respirais comme un rocher.

Tu m'aimais comme un chasseur aimerait une biche. Les trophées ne meurent jamais. 

Tu m'aimais doucement,en relançant la touche, comme tu sais attendre patiemment le poisson. 

Tu m'aimais mal, tu te faisais vomir mon amour, tu cassais les meubles, je cassais les portes.

Tu étais soleil et héros grec mon amour et ton souffle contre mon coeur je n'oublierai

Tu ne disais pas grand chose pour ne pas dire n'importe quoi sauf des mots d'amour mon amour

Tu étais si semblable ces instants là 

Mais tous ces mon amour

Tous, je vous ai fuis 

J'ai fait les concepts et je les ai fuis, putain 

L'amour était vivant je ne savais pas

Il meure deséché sans soin 

Fleur du coeur, fânée, 

Dans le fond de mon âme

s'amoncellent l'amour et le vrai

comme l'automne et son lot de perte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un éclat resplendit dans l'obscurité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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